Need my fix... / Y m'faut ma dose...

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When I told my family (my mother precisely) that I was a naturist, she was taken aback, considering how modest I was. But actually, I left home to live on my own at 19, and teen years are surely the ones when you tend to become modest... so no surprise if she has the memory of a modest guy.
She was a bit questioning me, so I told her that what I found in naturism is an environment to 'let it go'. (do you want a link to Frozen's 'Let it go'? no, thanks?)

That's something I was not expecting when I was considering joining the movement. By the way, between the time I got interested in naturism and started gather information and the moment I stepped forward naked among people, it took less than 2 weeks... I thought I would find it a bit transgressive, that it would be exciting (as in thrilling, not as in aroused). But I did not expect it would be such a self-fulfilment thing, the kind of experience that makes you ponder why you have wasted so many years without naturism. And more than anything, I thought it would be maybe a one-shot try, or perhaps some kind of nice experience to have from time to time (like: once every summer).

No. I need it frequently. All year long. Even on textile holiday, far from my 'home' naturist land, I try to find a naturist location to pay a visit to. The inversion of paradigm is so strong that when I have to leave a naturist place and that I am putting on my underwear, it doesn't feel normal. Nudity has become normality to me, and dressing up feels like tearing my heart apart.

Because what I enjoy most in naturism is the feeling of freedom, more precisely from 'society's norms'. Naturists don't take these 'norms' into account. Only the principles of non-sexual social nudity and harmony with nature prevail. Well, I enjoy a lot also harmony with nature, but sometimes we are too much in harmony, that will be another article... And non-sexual social nudity is the key for one of the greatest benefits of naturism: voyeurism. I'm joking... I am talking about body-acceptance, or positive image of self body. I guess if naturism, I mean real naturism, was more widely spread, many shrinks would go bankrupt since they could not sell their therapies on self acceptance...

Another important aspect is conviviality. Dan from meanderingnaturist's blog says that it is not totally true since having social nakedness as only common point is not enough to spark instant friendships in a vacation setting. I agree with that, because in most for-profit resorts, you will only be a client among other clients. Of course you can make friends, but the environment is no different from a textile resort. Well, not exactly. Let's says that, in my humble opinion, the 'tendency toward conviviality' most naturists show is counter-balanced by the 'hypocrisy about non-sexual nudity'. 'I am open-minded and open to make friends' Vs 'What is really on their mind when they act so friendly?'. Anyway, in a large naturist place, with people coming from many different places and sometimes only for a couple of weeks per year, conviviality may not seem natural... But when you join small landed-clubs, either as a member or a visitor, usually conviviality is part of the game. In some clubs in France, it is even within the bylaws: you are not supposed to have your meals on your private lot, you are expected to eat at the common public area (and it's even better if you share...).

Harmony with nature is something I trully enjoy too, and both my usual club and the places I visit are usually as 'close to nature' as possible. Even though from time to time I can enjoy a nice modern resort instead of a secluded place in the woods...

I think we natursits all have our own reasons to enjoy our way of life, good or less good, but what I have noticed is that for the vast majority, if not almost totality of the people who gave a try at it, it's the kind of thing that clings to our skin and we cannot peel off: a life-changing experience.

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Quand j'ai dit à ma famille (ma mère pour être précis) que j'étais natursite, elle a été soufflée, vu combien j'étais pudique. Mais en fait j'ai quitté la maison à 19 ans, et l'adolescence est clairement la période durant laquelle la pudeur se développe le plus... donc pas surprenant si elle avait en tête un type pudique. Elle m'interrogeait un peu, je lui ai donc dit que ce que j'avais trouvé dans le naturisme c'est un environnement où on peut lâcher prise et où on se sent libéré, délivré. (Reine des Neiges, anyone ?)

C'est quelque chose auquel je ne m'attendais pas quand je réfléchissais à passer le pas vers le naturisme. Au fait, entre le moment où j'ai commencé à m'intéresser au naturisme et à chercher des infos et celui où je me suis retrouvé nu parmi d'autres gens, ça a pris moins de 2 semaines... Je pensais, donc, que je trouverais quelque chose d'un peu transgressif, que ça serait excitant (comme exaltant, pas comme émoustillant). Mais je ne pensais pas que ce serait une telle "réalisation personnelle", le genre d'expérience qui te fais dire "mais pourquoi j'ai gâché tant d'années à ne pas être naturiste ?" Et surtout, je pensais que ce serait sans doute un unique essai, ou peut-être le genre de truc à refaire de temps en temps, style une fois par été.

Non. J'en ai besoin fréquemment. Toute l'année. Même en vacances parmi les textiles, loin de "mon" terrain naturiste, j'essaie de trouver un lieu naturiste où je peux passer. L'inversion de paradigme est telle que quand je dois quitter un lieu naturiste et que je remets mon slip, ça ne me paraît pas normal. La nudité est devenue la normalité pour moi, et se rhabiller est un déchirement.

Car ce que j'apprécie le plus dans le naturisme c'est le sentiment de liberté, plus précisément des "normes de la société". Les naturistes ne prennent pas ces normes en compte. Seuls les principes de la nudité non-sexuelle en commun et l'harmonie avec la nature prévalent. Bon, j'aime aussi l'harmonie avec la nature, mais des fois on est trop en harmonie avec elle, mais ça sera un autre article... Et la nudité non-sexuelle en commun est la base d'un des meilleures bénéfices du naturisme : le voyeurisme. Je plaisante... Je veux parler de l'acceptation de son corps, ou de l'image positive de son propre corps. Je pense que si le naturisme, le vrai, était plus répandu, beaucoup de psys mettraient la clé sous la porte car il ne pourraient plus vendre de thérapies pour s'accepter soi-même...

Un autre aspect important est la convivialité. Dan du blog meanderingnaturist dit que ce n'est pas totalement vrai car n'avoir que la nudité comme point commun n'est pas assez pour être potes de vacances instantanément. Je suis d'accord avec ça, car dans la plupart des centres naturistes commerciaux, vous ne serez qu'un client parmi d'autres clients. Bien sûr vous pouvez vous faire des amis, mais l'environnement n'est pas différent d'un centre de vacances textile. En fait, pas exactement. Disons que, selon moi, la "tendance à la convivialité" naturiste est contre-balancée par "l'hypocrisie à propos de la nudité non-sexuelle". "Je suis ouvert d'esprit et prêt à me faire des amis" contre "Qu'ont-ils vraiment en tête à se comporter si amicalement ?". Bref, de toute façon dans une grosse structure naturiste, avec des gens qui viennent de partout et souvent pour quelques semaines par an, la convivialité ne coule pas de source... Mais quand vous êtes sur un petit terrain de club, comme membre ou de passage, en général la convivialité fait partie de l'expérience. Dans certains clubs en France, c'est même écrit dans le règlement : vous n'êtes pas censé prendre vos repas à l'emplacement, vous êtes supposé manger dans le lieu des repas en commun (et c'est même mieux si vous partagez...).

L'harmonie avec la nature est quelque chose que j'aime sincèrement aussi, et tant dans mon club que pour les endroits que je visite, je préfère qu'ils soient le plus "proche de la nature" que possible. Même si de temps en temps je peux apprécier un centre de vacances moderne suréquipé au lieu d'un coin paumé au fond des bois...

Je pense que nous autres naturistes avons tous nos propres raisons d'aimer cette manière de vivre, bonnes ou moins bonnes, mais ce que j'ai remarqué c'est que pour la grand majorité, si c'est n'est la quasi-totalité, des gens qui ont essayé, c'est le genre de truc qui vous colle à la peau et dont on ne peut plus se débarrasser : un point de basculement dans la vie.

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